Malélivé Pipirit Chantan

Confidences, Désirs, Histoires, Slam

05h15…

Laurette ne dort plus…

Extirpée de son sommeil, par une chatte, hurlant à la mort son désir, d’accouplement.

Elle décide donc, de coller, sa coucoune brûlante sur le derrière virilement bombé de son mari … Appolinaire.

Il dort … profondément, achevé par Tafiatè Neisson ou autre Clément.

(Soupir)

Elle s’en fiche :  » Man pa té vréyé-w pété Bomb  »

Elle glisse alors… sa main dans son fouk … pour en malaxer le fer de son cher et tendre vakabon.

Laurette (sourire) Pa an Bobo Bo’ kannal … mé sé an Fanm des temps modernes …

Et là, I sav ! I lé koupé !

I ka siiiiiiiiiiiiiiissé Lolo A, effluves rhonm épi sitron !

Ou pé sou ! Mé ou ka bandé ! C’est ce qu’elle aime, avec son homme.

Kal li /pa jenmin fébli.

Lévé jipon Asiz anlè-y. Appolinaire ka gémi …

Sacré Chien ki-y yé …. Chatte ….. ka koké-y…

« Woulé bonda A’ Ban mwen » lui dit-il

Pa ni Woulé la … Laurette ka krazé coucoune li an lè kal la…

« Ou belle an reins-aw … querida »

Querida ? Femme bafouée, ses coups de reins ne se veulent que vengeurs ….

« Man ké montré-w » dit-elle « Sé pa manman-w ki la » pense t’elle

Les  » kritchak  »  du lit sont accompagnées par des râles d’un Appoli soumis aux assauts de sa dame. La madafa de Laurette, est un vrai ouragan.

« Pa miziré kal la misié a, fouyè-y ban mwen »

Sa fente est meurtrie par des va-et-vient violents pour son unique plaisir. Souffrir, ce qu’elle souhaite secrètement au sexe de cet époux nouvellement bilingue.

En quoi, serait-elle moins bandante que ces latines des Terres-saint-ville.

Son arrière train naturellement rempli n’a ni besoin de squats ou autres produits miracles. Il engloutit le membre de son mâle.

Il pue ce rhum, il pue cette autre femme qui lui a donné du plaisir. Et pourtant, elle prend ce dont pourquoi son trou se nourrit, sa cyprine est créole, sauce chien sur un balaou dont elle ne fait qu’une bouchée, de la tête.

Laurette n’a pas d’intégrale mais son sexe est aussi sucré que les madou siwo tétés par l’infidèle.

Appolinaire ose « Mwen inmin-w chérie-A ! »

Laurette, jouit si fort que les chants carnavalesques seraient des comptines enfantines par rapport aux mots d’orgasme.

Elle s’effondre à ses côtés :

« Mwen inmin-w Appoli…. An lè wotè Koké sèlman »